C'est à Redon, cité bretonne au passé historique que la France prit malin plaisir à circonscrire sur trois départments et deux régions administratives, que Bretagne Réunie (association type loi 1901) avait choisi pour relancer ses rassemblements annuels, jusqu'alors iégeaient à Nantes, cité des ducs de Bretagne.
Après ce camouflet de démocratie que fut la décision du Conseil constitutionnel pour remettre en question l'existence même de nos écoles immersives en retoquant deux articles de la loi Molac adoptée pourtant par le Parlement français, le peuple breton s'était déjà rassemblé à Guingamp le 29 mai;
De ce rassemblement appelant à la réintégration de la Loire-Atlantique dans la même région administrative que les quatre autres départements bretons, il serait naïf de croire qu'il constitue une supplique auprès des pouvoirs publics français:
La Loire-Atlantique, plus précisément, le pays nantais, fut, est et sera toujours breton!
Quelques soient sa situation actuelle dans le paysage administratif français, quelques soient les idées que chacun puisse avoir, nul n'a droit de changer ce que l'Histoire décida; seuls les révisionistes peuvent se le permettre, et cela est répréhensible par la loi et le droit international.
Au demeurant: que peut-on attendre de la démocratie française, dès lors qu'elle a constitutionnellement des limites et qu'en l'absence du contre-pouvoir que doit représenter un Parlement pour la garantir, l'Exécutif a liberté de choisir au nom du peuple?
Les parlementaires ont malgré tout tenu à venir épauler des militants bretons pour que Justice leur soit rendue; puisse -t-elle être rendue au Peuple breton et à notre Nation...
Unaet Evit Breizh!